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Les matelas en mousse sont fabriqués avec des matériaux polluants : parmi les produits utilisés pour leur production, on retrouve des matières synthétiques, des fibres textiles et de la colle. Ces matériaux exhalent des vapeurs chimiques nocives pour la santé, il est ainsi essentiel de prendre des précautions et d’assurer l’hygiène afin de réduire les risques.
Le manque d’hygiène augmente les risques
Afin d’optimiser les performances des matelas, les fabricants traitent les matières premières avec des substances chimiques reconnues pour leur nocivité, dont des phtalates, isocyniates et composés organiques volatiles (COV). Grâce à ce traitement, la mousse en polyéthylène ou en polyuréthane ainsi que les autres composants des matelas deviennent plus résilients et possèdent des caractéristiques particulières comme la résistance à l’humidité et au feu.
Toutefois, ces substances sont polluantes et peuvent nuire à la santé notamment si les conditions d’hygiène sont mauvaises. Il convient également de signaler que les matelas neufs comportent plus de risques que les matelas usagés, et ce sont surtout les produits fabriqués avec de la mousse polyuréthane qui dégagent le plus d’émanations chimiques.
La meilleure solution est alors de choisir un matelas en latex ou fabriqué avec d’autres matériaux naturels si le budget le permet. En effet, ce type de matelas est reconnu pour ses propriétés antibactériennes et anti acariennes ; il coûte plus cher que ceux en mousse antibactériens.
Quelques bonnes habitudes à adopter
Pour limiter les risques liés à la pollution des matelas, il faut tout simplement adopter quelques bonnes habitudes comme l’utilisation d’un protège-matelas anti acariens, et anti moisissures et ne contenant aucune substance toxique pour la santé. Cet accessoire doit être associé avec des draps en coton en vue de garantir une bonne aération de la literie. Il est également recommandé de les changer chaque semaine, ou au plus tard, tous les dix jours.
D’autre part, le matelas doit être retourné régulièrement et nettoyé à l’aide d’un aspirateur, et si possible, étendu au soleil et au grand air de temps à autre.
La chambre doit aussi être bien aérée et bien nettoyée, car la poussière combinée aux vapeurs chimiques émises par le matelas nuit gravement à la santé.
Et pour finir, il est recommandé de dormir sur le côté ou sur le dos, sans couvrir la tête, pour ne pas inhaler directement les produits polluants.